Motorisation et digitalisation de la grue Bondy JCR
Posté : 04 mai 2020, 07:29
Première époque, analogique :
L'idée vient d'un article de Claude Bardou dans Histoire d'O (ces articles, je le rappelle, devraient redevenir bientôt disponibles, voir le dernier Entrevoie) intitulé "J'ai motorisé la grue Bondy".
Il s'agit ici du modèle produit par JCR, celui de LMJ est venu plus tard. J'ai idée qu'il doit en dormir encore quelques uns dans les cartons, donc ceci pourrait présenter quelque utilité.
Claude Bardou avait utilisé des moteurs qu'il avait en stock. Après quelques recherches, j'ai trouvé chez Selectronic (firme apparemment disparue ?) de petits moto-réducteurs de fabrication espagnole CEBEK, conçus pour fonctionner sous quelques volts.
Les engrenages se trouvent chez l'Octant.
Trois moteurs dans la cabine :
- un vertical pour la rotation
- à l'arrière un tambour règle l'inclinaison de la flèche
- à l'avant, un double tambour actionne la benne.
Double car la demi-tambour de droite, actionné par le moteur, entraîne l'autre par un doigt (visible sur la photo) : il effectue donc un tour avant que l'autre ne se mette en mouvement, ce qui assure l'ouverture de la benne avant le début de sa descente et sa fermeture avant sa montée (je ne suis pour rien dans la conception de cet astucieux mécanisme).
Un déplacement limité de la grue était obtenu par un mécanisme placé sous la table, entraînant la grue par une tôle de laiton guidant les six fils d'alimentation des trois moteurs vers le pivot creux. Je n'insiste pas sur ce dispositif abandonné, qu'on peut entrevoir sur la photo suivante.
Seconde époque : digitalisation.
Lors de la digitalisation du réseau, il était trop tentant de reprendre tout cela et de faire de cette grue un véhicule réellement autonome. Je n'ai hélas pas trouvé à l'époque de décodeur dont les fonctions auxiliaires pouvaient être utilisées, et qui serait assez petit pour entrer dans la cabine. Je me suis donc résigné à en installer quatre, destinés au N, un par moteur.
Deux doubles fils passent par le pivot : une paire assure la venue du courant depuis le bogie porteur, l'autre alimente le moteur de traction.
Quant au bogie moteur, après pas mal de cogitation, j'en suis venu à la solution suivante, qui a le mérite de la simplicité :
Le moto-réducteur, suspendu par le nez, vient appuyer sur la roue du côté caché par une transmission de type "Solex". Le galet bleu pourrait être remplacé par quelque chose de plus étroit et discret, mais toujours "caoutchouteux". Un ressort vient augmenter la force d'appui, le poids du seul moteur s'étant avéré insuffisant.
La plaque de lest du châssis a dû être fraisée pour laisser la place au dispositif.
(suite et fin très bientôt...)
L'idée vient d'un article de Claude Bardou dans Histoire d'O (ces articles, je le rappelle, devraient redevenir bientôt disponibles, voir le dernier Entrevoie) intitulé "J'ai motorisé la grue Bondy".
Il s'agit ici du modèle produit par JCR, celui de LMJ est venu plus tard. J'ai idée qu'il doit en dormir encore quelques uns dans les cartons, donc ceci pourrait présenter quelque utilité.
Claude Bardou avait utilisé des moteurs qu'il avait en stock. Après quelques recherches, j'ai trouvé chez Selectronic (firme apparemment disparue ?) de petits moto-réducteurs de fabrication espagnole CEBEK, conçus pour fonctionner sous quelques volts.
Les engrenages se trouvent chez l'Octant.
Trois moteurs dans la cabine :
- un vertical pour la rotation
- à l'arrière un tambour règle l'inclinaison de la flèche
- à l'avant, un double tambour actionne la benne.
Double car la demi-tambour de droite, actionné par le moteur, entraîne l'autre par un doigt (visible sur la photo) : il effectue donc un tour avant que l'autre ne se mette en mouvement, ce qui assure l'ouverture de la benne avant le début de sa descente et sa fermeture avant sa montée (je ne suis pour rien dans la conception de cet astucieux mécanisme).
Un déplacement limité de la grue était obtenu par un mécanisme placé sous la table, entraînant la grue par une tôle de laiton guidant les six fils d'alimentation des trois moteurs vers le pivot creux. Je n'insiste pas sur ce dispositif abandonné, qu'on peut entrevoir sur la photo suivante.
Seconde époque : digitalisation.
Lors de la digitalisation du réseau, il était trop tentant de reprendre tout cela et de faire de cette grue un véhicule réellement autonome. Je n'ai hélas pas trouvé à l'époque de décodeur dont les fonctions auxiliaires pouvaient être utilisées, et qui serait assez petit pour entrer dans la cabine. Je me suis donc résigné à en installer quatre, destinés au N, un par moteur.
Deux doubles fils passent par le pivot : une paire assure la venue du courant depuis le bogie porteur, l'autre alimente le moteur de traction.
Quant au bogie moteur, après pas mal de cogitation, j'en suis venu à la solution suivante, qui a le mérite de la simplicité :
Le moto-réducteur, suspendu par le nez, vient appuyer sur la roue du côté caché par une transmission de type "Solex". Le galet bleu pourrait être remplacé par quelque chose de plus étroit et discret, mais toujours "caoutchouteux". Un ressort vient augmenter la force d'appui, le poids du seul moteur s'étant avéré insuffisant.
La plaque de lest du châssis a dû être fraisée pour laisser la place au dispositif.
(suite et fin très bientôt...)