Ce mode de fixation à beaucoup de qualités : efficace, rapide, discret et fort peu coûteux, que demander de plus ?
Il suffit, après mise en position soigneuse des pièces si cela sert à un assemblage, de percer un trou (disons, pour ce qui nous concerne, généralement entre 0,5 et 1,2) et de l'agrandir avec un équarissoir (seul achat à prévoir, on en trouve par sachet de différents diamètres pour un prix très modique chez l'Octant par exemple).
Puis on monte un fil de laiton de diamètre idoine dans une perceuse et on l'amincit avec une lime selon un profil aussi proche que possible que celui du trou, au pif - même si ce n'est pas précis, ça marche. Quand il se coince bien, on coupe en laissant un peu dépasser l'extrémité fine : il suffira d'appuyer un peu sur cette dernière pour démonter. En fait, c'est comme un cône Morse...
Applications évidentes dans le domaine de la vapeur, il y en a sûrement bien d'autres : fixation d'un bogie, grosse tête de bielle d'un mouvement intérieur, fixation des leviers et contrepoids sur une barre de relevage devant rester démontable...
- La goupille sert juste ici à retenir la rondelle. Le petit point fraisé pour indiquer le côté d'introduction...
- Là, il faudrait plutôt parler de clavette. En aplatissant les extrémités visibles de la goupille, ça y ressemble.
- Arbre de relevage de la 141-P Semblat : le levier du bas est goupillé et soudé, les deux autres et les contrepoids sont démontables.
