Les systèmes de "Va et vient"
- FRISCO
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Re: Les systèmes de "Va et vient"
Content de constater, Daniel, que tu poursuis l'évolution de ton petit pupitre de commande, qui devient réellement sophistiqué.
Je vais suivre avec attention.
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François
En Avant, Calme et Fou
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Re: Les systèmes de "Va et vient"
Le logiciel de la nouvelle version du boitier est achevé, du moins , sur les services de base avec l’écran tactile. Son fonctionnement repose sur 3 microprocesseurs , le premier (A) gère l’automatisme et ceci en parfaite conformité avec les normes NMRA ( + de 10 locos avec toutes leurs fonctions). Un simple Arduino UNO est suffisant . Le second (H) gère l’interface utilisateur via un écran tactile de 2,8 pouces. Il est gourmand en lignes de programme et nécessite un Arduino Mega. Enfin le troisième microprocesseur (T) est aussi un Nano, il gère la communication entre les deux précédents qui fonctionnent de façon asynchrone.
Tout ceci est derrière moi. et j’attaque la phase suivante qui est la réalisation des cartes électroniques. J’ai noté sur le Forum des interrogations concernant la technique de réalisation de carte et l’usage d’outils notamment Kicad. Je vais ouvrir un fil particulier sur cette réalisation pour apporter mon expérience dans ce domaine. Je laisserai ce présent sujet (ouvert pas François G.) pour illustrer la poursuite de mon boitier DCC dans cette version 6.- pelican
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Re: Les systèmes de "Va et vient"
Très intéressant ...
Est ce que ça va être commercialisé ???

Est ce que ça va être commercialisé ???

Petit train de la Scarpe, Saint Amand les Eaux : https://www.cfvs59.com/
Cdz 1337
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Re: Les systèmes de "Va et vient"
V&V La Version 7 : Pourquoi faire une nouvelle version à cet automatisme qui en a déjà connu 6 ?... Pourquoi digitaliser une machine ancienne ? La problématique est la même. Les techniques évoluent... et même très vite, et apportent des améliorations parfois importantes.
La V7 comporte deux modifications importantes. D’une part un grand écran trichrome tactile 320X480 pixels. et d’autre part un processeur ESP32 pour gérer le dialogue opérateur. Si on voit d’emblé le gain en confort que peut procurer un écran plus grand, le gain apporté par l’utilisation d’un processeur ESP32 n’est pas, à sa simple évocation, aussi évidente.
L’écart des technologies entre l’ATM328 (processeur de l’Arduino) et l’ESP32 est considérable. Citons deux chiffres : L’ATM328 dispose d’une mémoire qui n’excède pas 32K octets, la mémoire de l’ESP32 est de 4 Mega octets. La fréquence d’horloge du premier est de 16 MHz celle du second de 240MHz. Cette rapidité d’exécution permet d’envisager des présentations d’écran plus agréables et aussi de les animer. Quelques points sur cette nouvelle version :
L’automatisme de base est resté le même et s’appuie sur la norme DCC du NMRA. Il est toujours installé sur un Arduino Nano bien suffisant. La version 7 tire cependant partie de l’expérience accumulée au fil des versions précédentes. Pour mémoire, en 2019, des essais sont effectués sur une voie de mauvaise qualité (oui, il en existe !). Celle-ci occasionnait de nombreuses coupures et les décodeurs installés sur les machines perdaient leur programmation, notamment celle des fonctions. Ce qui m’a amené à mettre en place un rafraichissement périodique de leur programmation (environ toutes les secondes).
Parmi les points durs rencontrés dans la migration du programme de l’interface opérateur sur un ESP32 :
• Le Reset. Sur l’automate ATM328 le Reset est hardware (j’ai du abandonner le reset software). Le signal d’une de ses broches de sortie est directement relié à la broche Reset et son changement d’état provoque le Reset. Avec l’ESP32, le Reset software (une simple instruction) marche très bien.
• Le bouton vitesse utilise un encodeur quadratique. L’avantage de ce type de bouton est qu’il n’a pas d’origine.
• Une nouvelle gestion des interruptions dont celles concernant les pulses de l’encodeur.
• La différence de niveau de tension des processeurs, le nano ATM328 est en 5 V et l’ESP32 en 3,3V.
• Les mémoires rémanentes. L’AMT328 dispose de EEPROM. Sur l’ESP32, il faut réserver une zone mémoire flash (les données dans cette zone ne seront pas effacées lors d’un Reset ou d’une coupure d’alimentation. Ce qui est indispensable par exemple pour mémoriser les numéros des différentes machines). La palette des modes de fonctionnement est restée la même. Mais l’accès au paramétrage a beaucoup gagné en compréhension et en facilité d’utilisation. Notamment les changements d’adresse machine
La V7 comporte deux modifications importantes. D’une part un grand écran trichrome tactile 320X480 pixels. et d’autre part un processeur ESP32 pour gérer le dialogue opérateur. Si on voit d’emblé le gain en confort que peut procurer un écran plus grand, le gain apporté par l’utilisation d’un processeur ESP32 n’est pas, à sa simple évocation, aussi évidente.
L’écart des technologies entre l’ATM328 (processeur de l’Arduino) et l’ESP32 est considérable. Citons deux chiffres : L’ATM328 dispose d’une mémoire qui n’excède pas 32K octets, la mémoire de l’ESP32 est de 4 Mega octets. La fréquence d’horloge du premier est de 16 MHz celle du second de 240MHz. Cette rapidité d’exécution permet d’envisager des présentations d’écran plus agréables et aussi de les animer. Quelques points sur cette nouvelle version :
L’automatisme de base est resté le même et s’appuie sur la norme DCC du NMRA. Il est toujours installé sur un Arduino Nano bien suffisant. La version 7 tire cependant partie de l’expérience accumulée au fil des versions précédentes. Pour mémoire, en 2019, des essais sont effectués sur une voie de mauvaise qualité (oui, il en existe !). Celle-ci occasionnait de nombreuses coupures et les décodeurs installés sur les machines perdaient leur programmation, notamment celle des fonctions. Ce qui m’a amené à mettre en place un rafraichissement périodique de leur programmation (environ toutes les secondes).
Parmi les points durs rencontrés dans la migration du programme de l’interface opérateur sur un ESP32 :
• Le Reset. Sur l’automate ATM328 le Reset est hardware (j’ai du abandonner le reset software). Le signal d’une de ses broches de sortie est directement relié à la broche Reset et son changement d’état provoque le Reset. Avec l’ESP32, le Reset software (une simple instruction) marche très bien.
• Le bouton vitesse utilise un encodeur quadratique. L’avantage de ce type de bouton est qu’il n’a pas d’origine.
• Une nouvelle gestion des interruptions dont celles concernant les pulses de l’encodeur.
• La différence de niveau de tension des processeurs, le nano ATM328 est en 5 V et l’ESP32 en 3,3V.
• Les mémoires rémanentes. L’AMT328 dispose de EEPROM. Sur l’ESP32, il faut réserver une zone mémoire flash (les données dans cette zone ne seront pas effacées lors d’un Reset ou d’une coupure d’alimentation. Ce qui est indispensable par exemple pour mémoriser les numéros des différentes machines). La palette des modes de fonctionnement est restée la même. Mais l’accès au paramétrage a beaucoup gagné en compréhension et en facilité d’utilisation. Notamment les changements d’adresse machine
Re: Les systèmes de "Va et vient"
La lecture et les modifications des CV
Le poste de pilotage a aussi gagné en présentation et en simplification d’utilisation
Le boitier est découpé au laser et présente un aspect plus propre.
Le poste de pilotage a aussi gagné en présentation et en simplification d’utilisation
Le boitier est découpé au laser et présente un aspect plus propre.
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Re: Les systèmes de "Va et vient"
Bonjour Daniel,
Il faut quand même avoir quelques notions en électronique / informatique pour accéder à cette technologie.
En tout cas ça a l’air très abouti
Super
Y
Il faut quand même avoir quelques notions en électronique / informatique pour accéder à cette technologie.
En tout cas ça a l’air très abouti
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- pelican
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Re: Les systèmes de "Va et vient"
Et ... comment ça fonctionne ??? 

Petit train de la Scarpe, Saint Amand les Eaux : https://www.cfvs59.com/
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Re: Les systèmes de "Va et vient"
Il faut, il est vrai qqs notions en électronique et en informatique pour cette réalisation. Elle s’inscrit cependant complètement sur un Forum de maquettisme ferroviaire. Nos machines pour beaucoup marchent à l’électricité, avec ou sans redresseur, avec ou sans digitalisation, avec ou sans WiFI. La plateforme de communication intégrée au processeur ESP 32 inclut entre autre le WIFI et le Bluetooth. Il est donc possible de commander ce boitier avec un téléphone portable. Mais c’est une évolution qui ne m’intéresse pas ... pour l’instant
Re: Les systèmes de "Va et vient"
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Après avoir été pris sur d’autres sujets et de nouveau disponible, je reprends ce fil, parfaitement conscient que la discontinuité de présentation nuit à la clarté d’un sujet déjà en lui-même bien obscure.
Bon ... résumons.
Après avoir doté le boitier DCC d’un ESP32 et d’un coffret digne de ce nom en découpe laser, il lui manquait une dernière chose... l’aspect extérieur. Je me suis orienté sur de la laque dont j’apprécie la texture et la solidité.
La laque n’est pas une peinture facile. Son temps de séchage est de 3 à 4 semaines. Rien que cette indication suggère qu’il faut la patience d’un maquettiste pour aborder cette technique. Chaque couche doit être suivie d’un ponçage avec des grains de plus en plus fins. Je me suis arrêté à 5 couches, ce qui m’a semblé raisonnable. Il n’est cependant pas nécessaire d’attendre un mois entre deux couches, quelques jours suffisent (et sont nécessaires).
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Après avoir été pris sur d’autres sujets et de nouveau disponible, je reprends ce fil, parfaitement conscient que la discontinuité de présentation nuit à la clarté d’un sujet déjà en lui-même bien obscure.
Bon ... résumons.
Après avoir doté le boitier DCC d’un ESP32 et d’un coffret digne de ce nom en découpe laser, il lui manquait une dernière chose... l’aspect extérieur. Je me suis orienté sur de la laque dont j’apprécie la texture et la solidité.
La laque n’est pas une peinture facile. Son temps de séchage est de 3 à 4 semaines. Rien que cette indication suggère qu’il faut la patience d’un maquettiste pour aborder cette technique. Chaque couche doit être suivie d’un ponçage avec des grains de plus en plus fins. Je me suis arrêté à 5 couches, ce qui m’a semblé raisonnable. Il n’est cependant pas nécessaire d’attendre un mois entre deux couches, quelques jours suffisent (et sont nécessaires).