C'est évidemment cornélien car les commerçants volontaires louent des tables et font rentrer du cash à l'asso, mais s'ils ne vendent rien du WE, je pense qu'on ne les y reprendra plus et ça fait plutôt de la contre-publicité à notre échelle en général et au Cercle en particulier. D'autre part, ça ne satisfait pas les aficionados (cf ci-dessus).PETERSMITH a écrit : ... La seule chose qui nous a déçus était de trouver tellement en vente qui n'était pas échelle 0... nous sommes repartis sans acheter quelque chose qui n'était pas l'intention lorsque nous avons prévu la visite.
Peter Réseau Dépôt d'Eu
Le commerçant qui était venu le dimanche seulement et qui avait installé sa table près de l'atelier que j'animais m'a confié avoir vendu 2 bouquins (le reste n'était que du H0 ...). Peut-être une piste, du reste : la doc' intéresse un certain nombre de passionnés, quelque soit l'échelle.
D'autre part, amha, il manquait clairement un vendeur d'outillage (ouest train avait une douzaine de références, mais on ne trouvait ni Chopper, ni plieuse de photogravure, ni lunettes-loupe, ni cloueuse à ressort, ni toute la fouterie qu'on achète tous à RailExpo, même si l'on n'en a pas un besoin immédiat. La présence renforcée d'ateliers devraient booster ce type de vente, en amont et en aval. Idem pour les peintures et pinceaux : plusieurs sessions d'atelier peinture de figurines devraient booster les ventes de MK35 et/ou de détaillants britanniques (phoenix, omen ...), ainsi que de vendeurs de peintures à l'huile, pinceaux ...
J'en veux pour preuve la remarque spontanée que m'a faite le samedi soir LDP (le décor principalement)avec qui j'ai discuté près d'une heure à la fin du repas de gala : à peine sorti de l'atelier "pose de voie", un stagiaire est venu lui acheter 3 flacons de ballast ad hoc. Je pense que c'est ce genre de symbiose qu'il faut développer avec une communication très claire. On n'est pas dans le mercantilisme, mais dans le gagnant/gagnant : le stagiaire acquiert sur place ce qui lui sera nécessaire pour mener à bien chez lui ce qu'il a commencé à l'expo (avec du conseil en live et l'économie des frais de port) et le commerçant fait du chiffre d'affaires. Plusieurs personnes m'ont demandé comment procéder au ballastage de la voie et avec quoi. Un micro-atelier "ballastage" et "flocage" (fût-ce au sable) dans le quart d'heure suivant l'atelier "pose de voie" (pipi et glou-glou obligent !) aurait réglé élégamment le problème.
Je pense réellement que les ventes des commerçants et artisans qui font l'effort de venir sur place doivent faire l'objet d'une attention plus soutenue de notre part, avec un conseil et un partenariat en amont, une mise en valeur de leurs productions (d'où, sans doute un traitement différentiel entre ceux dont la présence nous semble souhaitable, voire indispensable, et ceux dont on peut prédire à l'avance qu'ils en seront de leur poche. A défaut de dissuader ces derniers, au moins peut-on leur proposer des pistes de produits éligibles. J'avoue que j'ai eu mal au cœur en voyant des stands déserts ou devant lesquels personne ne s'arrête.
Il me semble qu'actuellement on est plutôt dans une logique libérale, voire d'indifférence (ils ont voulu venir, ils se déme*dent). C'est, à mon sens, très dommageable pour tout le monde.
Plutôt que faire la chasse aux commerçants à la dernière seconde, ne faudrait-il pas, un an à l'avance (minimum), les démarcher selon un cahier des charges bien précis et un classement dégressif des intéressés : dès que l'on obtient l'accord formel de l'intéressé, on cesse le recrutement sur ce thème, lui garantissant une sorte d'exclusivité sur son domaine de chalandise et, partant, une certaine garantie de ventes ?