Bonjour,
ne vous battez-pas...
Parce que vous avez tous un peu raison.
La mission (légale) d'un "commissaire aux comptes" dépasse un peu, en effet, le cadre strict d'une vérification de la "justesse" des comptes, puisqu'il doit avant tout se faire juge de la conformité de ce qu'il y a dans ces comptes, avec les "normes comptables, fiscales et commerciales" en vigueur, en menant ce qu'il est convenu maintenant d'appeler un "audit", à l'issue duquel il doit "certifier" les comptes en question.
Davantage qu'un expert comptable
(qui n'a pas, en ce qui le concerne, de véritable mission "officielle", en dehors de la fiscalité), il est une sorte "d'officier public", intervenant au nom de l'intérêt général, ce qui implique, naturellement, une "responsabilité" et la soumission à une "déontologie".
Et, contrairement à une idée assez répandue, il n'y a pas forcément un lien nécessaire entre les deux professions, puisqu'on peut devenir "commissaire aux comptes" sans être titulaire du diplôme d'expert comptable, avec "juste" un master 2 de n'importe quelle filière
(mais en contrôle de gestion ou finance, c'est mieux...), à la condition de se "taper" ensuite 3 ans de stage chez un autre commissaire aux comptes et de réussir un certificat d'aptitude aux fonctions.
Ce qui fait qu'on devient commissaire aux comptes en un peu moins de temps qu'il n'en faut pour former un médecin et sans la nécessité vraiment de "décrocher" un DE (diplôme d'Etat) avec soutenance de "thèse"
Et puis, Nicolas a raison, c'est souvent mieux payé, à la fin comme pendant les "stages". mais je suis un plus réservé sur le mot "chronophage", avce quelques exemples en tête...
Enfin, toujours dans les "idées reçues", il n'est pas exclu qu'une association
doive s'attacher les services d'un commissaire aux comptes
(avec d'ailleurs un suppléant): ce sera le cas si elle reçoit des subventions publiques( "nationales") ou si elle emploie beaucoup de salariés
(le nombre m'échappe) ou reçoit des dons importants
(là aussi, j'ai oublié le montant) ouvrant droit aux donateurs à une réduction de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés, etc, etc...
Et cela sera encore obligatoire, dans le cas où ses statuts prévoient le recours à un commissaire aux comptes, ce qui arrive parfois lorsque le rédacteur desdits statuts s'est laissé aller à un peu de facilité dans la rédaction...
